Passionnée depuis toujours par l’être humain et son fonctionnement, c’est très naturellement que j’ai entrepris mes études en psychologie. Après mon Master en Psychologie à l’Université de Genève, j’ai travaillé à la prison de Champ-Dollon à Genève puis aux HUG, au service d’addictologie. J’ai ensuite travaillé dans un cabinet privé pendant 8 ans où j’ai pu me familiariser avec toutes les pathologies psychiatriques. Parallèlement, j’ai continué ma formation afin d’avoir le titre de psychothérapeute reconnue au niveau fédéral. Je suis membre de la Fédération Suisse des Psychologues (FSP), de l’Association Suisse de Psychothérapie Cognitive (ASPCo), de l'Association Vaudoise des Psychologues (AVP) et de l’Association Genevoise des Psychologues (AGPsy).
La Thérapie Cognitive Comportementale (TCC) est une psychothérapie fondée sur la psychologie scientifique, basée sur des preuves et validée empiriquement. Elle est la thérapie la mieux reconnue et même plus performante, à court, moyen et long terme, que la pharmacologie dans la prise en charge de certains troubles (http://www.psychomedia.qc.ca/depression/2012-10-09/traitement-psychotherapies-recommandees-par-l-oms).
La TCC est constitué d’un ensemble de méthodes et techniques qui traitent des problèmes psychologiques au travers de l’apprentissage de nouveaux comportements et surtout, de nouveaux modes de penser, de ressentir et d’agir. Ainsi, les méthodes utilisées en TCC interviennent à trois niveaux :
Cela signifie que le travail thérapeutique porte sur les pensées, les émotions, les actions ainsi que sur l’environnement physique et social concernant une personne.
Comment travaille-t-on en TCC ?
Deux types d’intervention, associées généralement:
Quel est l’objectif principal dans la TCC ?
Le principal objectif de la thérapie cognitive-comportementale est d’apprendre aux personnes concernées comment modifier concrètement et de manière observable, voir même, mesurable, les réactions, les émotions et les pensées qu’elles-mêmes considèrent comme dysfonctionnelles et souhaitent les changer.
Le thérapeute aide le patient à formuler des objectifs réalistes et concrets mais c’est toujours le patient qui décide des buts à atteindre et du degré de difficulté à aborder, des priorités de changement, etc…